Interview de Morgan Faury membre du groupe de musique JARTEL par les 5e1
1. Quand avez-vous commencé la musique ?
J’ai commencé la musique à votre âge, en 5ème. J’ai commencé par faire du piano. Donc j’ai appris le piano pendant deux ans avec une année de solfège avant (c’est là où on apprend à lire les notes, la musique…). Puis j’ai continué le piano avec deux ans de solfège. Après j’ai arrêté le piano et j’ai commencé la guitare à 18 ans. Et j’ai appris du coup tout seul, j’ai regardé sur Internet des tutos. C’est ainsi que j’ai commencé.
2. En quelle année a été créé Jartel ? Depuis combien de temps le groupe existe ?
Le groupe a été créé en 2015, ça fait 8 ans qu’il existe. On a eu une activité assez importante jusqu’en 2020, jusqu’au covid un peu près puis les choses se sont un peu arrêtées d’elle-même et, on a du coup relancé une nouvelle formule avec des sonorités un peu plus modernes.
3. Comment s’appelle les autres membres du groupe ?
On est trois maintenant. Il y a Aurélien à la batterie et au pad. Le pad c’est un instrument électronique qui permet de lancer des sons pré-enregistrés. Et il y a Ariane qui est à l’alto, c’est comme un violon, un petit plus grand qu’un violon. Et moi-même à la guitare et au chant.
4. Quel est votre rôle dans le groupe ?
Je suis auteur, compositeur, interprète ça veut dire que c’est moi qui écris les paroles. Je suis co-compositeur donc je compose une partie de la musique mais on compose un peu tous ensemble. Et interprète c’est à dire que c’est moi qui joue mes propres morceaux et qui chante mes propres paroles. Et donc je prépare également tout ce qui est partie pré-enregistrée, c’est donc moi qui m’occupe de ce qu’on va jouer de ce qui est en live sur scène.
5. Quel est le genre musical du groupe ?
A la base, sur la première version du projet, c’était de la chanson française, donc chanson très axée sur les textes, maintenant, on a pris une autre orientation artistique avec des choses qui sont plus proches du rap, du hip-hop, du rock toujours en gardant le souci du texte avec la chanson française et des touches un peu électro aussi que l’on peut retrouver dans les chansons modernes.
6. Êtes-vous à l’aise devant les caméras ?
J’ai rarement eu l’occasion de me retrouver devant des caméras volontairement pour faire des interviews, des choses comme ça. Généralement, on me filme quand je suis en train de faire mon concert, donc je ne fais pas attention aux caméras. Après j’aime beaucoup me retrouver devant un public même si ce n’est pas pareil. Mais les fois où j’ai été filmé, dans ce cas, ça ne m’a pas posé de souci.
7. Où avez-vous trouvé la maison pour faire le clip « ego trip » ?
Ce n’est pas vraiment une maison, c’est un hôtel qui a été abandonné qui se trouve à Marigny-les-Usages. J’ai rencontré la propriétaire via Facebook qui nous a dit que ce lieu pouvait être intéressant pour nous. On a donc fait le clip dans cet hôtel abandonné, lieu qu’on ne peut plus visiter car des travaux ont eu lieu et tout a été cassé. C’est aussi pour ça qu’on s’amuse à mettre des coups de masse dans le clip car on savait que ça allait être cassé juste après.
8. Combien de concerts avez-vous fait ? Combien de personnes avez-vous par concert en moyenne ?
Je dirais une cinquantaine de concerts, je ne les ai pas tous en tête car depuis 2015 on en a fait pas mal. Oui, je dirais une bonne cinquantaine.
Le nombre de personnes, c’est très fluctuant. Quand on fait de la musique, ça dépend du lieu où on se trouve, de l’horaire où on passe, de la publicité qui a pu être faite. C’est assez compliqué de ramener du monde.
J’ai déjà fait des concerts devant une personne. C’était mon plus petit concert, avec un autre groupe. Et j’ai déjà joué devant 1500 personnes. Donc c’est très variable, ça dépend du lieu.
9. Avez-vous déjà fait une tournée ?
Non, on n’a jamais eu l’occasion de faire une tournée, parce que pour faire une tournée, ça demande beaucoup d’organisation. Il faut réussir à trouver des dates qui se suivent les unes après les autres, parce que si on reste 4 ou 5 jours sans jouer, il faut se nourrir, se loger, donc ça coûte vite très cher. Donc pour faire une tournée, il faut réussir à trouver des dates qui se suivent et on n’a jamais eu l’occasion. Et comme vous le savez, mon métier, ce n’est pas musicien, mon métier c’est professeur, mes vacances sont l’été, c’est là où il y a des dates mais je dois aussi profiter de mes vacances pour partir avec ma famille… C’est donc toujours un peu compliqué de partir deux semaines en tournée.
10. Combien d’abonnés avez-vous ?
Nous, on fonctionne beaucoup par Facebook, on est un peu l’ancienne génération. On a aussi un compte Instagram.
Sur Instagram, je ne sais pas combien il y a de personnes. Sur Facebook, on doit être à 1000 ou 1500 personnes qui nous suivent. Après, sur Youtube, je ne saurais absolument pas vous dire.